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Cesar et son inoubliable Daddy

«Rock star» du dressage canin: Cesar Millan à Montréal
La «Rock star» du dressage canin se produira avec ses chiens sur la scène du Centre Bell, à Montréal, le 2 décembre prochain.

Patrick Delisle-Crevier

L’homme, entre un vol pour New York et un autre pour Los Angeles, est débarqué en ville afin de s’entretenir avec les médias montréalais sur les différentes thématiques qui seront abordées durant son spectacle. Et comme César n’a pas la langue dans sa poche, il en a profité pour contester avec la classe qu’on lui connaît le mauvais traitement fait aux animaux en Amérique du Nord.

Décoder l’instinct du chien

Cesar n’en est pas à sa première visite à Montréal, puisque c’est vêtu d’un chandail à l’effigie des Canadiens que le plus populaire des dresseurs canins était monté sur la scène du Centre Bell en novembre 2010. Cette fois-ci, Cesar s’entretiendra avec le public sur comment décoder le langage corporel de son chien et comment travailler avec l’instinct de celui-ci.

«Si l’on sait décoder l’instinct de son chien, on peut arriver à régler bien des problèmes de comportements. L’univers du chien est dicté par son instinct avant tout et son monde est bien différent du monde humain. C’est la plupart du temps notre stress et nos angoisses à nous qui provoquent des écarts de comportement chez nos amis canins», a dit Cesar Millan.

Ce nouveau séminaire a pour but de donner aux propriétaires les outils pour reconnaître comment créer un environnement calme et équilibré pour leur chien et ainsi parvenir à résoudre différents petits problèmes embêtants au quotidien.

«Quand on est de mauvaise humeur, agressif et contrarié et bien le chien s’en ressent et il sait décoder le langage corporel de son maître. Cela ne va pas sans créer une certaine nervosité qui peut engendrer des problèmes de comportement», a expliqué Cesar.
Non à ses pitbulls

Le dresseur de chiens montera donc sur scène en compagnie de plusieurs de ses vingt chiens. Et Cesar Millan ne s’en cache pas: il est fortement contrarié à l’idée de savoir que ses chiens de race pitbull, avec lesquels il a l’habitude de travailler, ne seront pas admis au pays.

« Oui, c’est très frustrant, mes chiens ne sont pas de méchantes bêtes et c’est du racisme que d’interdire une race plutôt qu’une autre dans un endroit sous prétexte qu’elle est dangereuse. Il n’y a pas de mauvaise race de chiens, il y a cependant des êtres humains qui eux sont beaucoup plus mauvais et entraînent leurs chiens à être agressifs et c’est là le problème. C’est souvent le maître le coupable et non le chien. Chaque décennie a sa race malaimée, il y a eu le doberman, le chow-chow et voilà maintenant que c’est au tour des Pitbulls», a dit l’entraîneur.

Cesar trouve aussi qu’on a l’euthanasie facile en Amérique du Nord. «Ça me fait bien rire, dans un pays où on libère un pédophile connu ayant abusé d’une enfant pendant des années, ou encore on remet en liberté un homme qui a poignardé ses enfants à multiples reprises sous prétexte qu’il a bu du lave-vitre. Mais on ne se gêne pas pour condamner et euthanasier des bêtes inutilement. Quand l’homme dit que le chien est son meilleur ami, et bien il est hypocrite, car il n’hésite pas à en euthanasier des millions chaque année», a-t-il dit.

Avec ou sans ses chiens, l’homme est tout de même heureux de remonter une scène canadienne. «J’adore Montréal et le Canada. Lorsque je me suis sauvé de mon pays pour immigrer aux États-Unis à l’époque, j’aurais dû marcher un peu plus longtemps et me rendre à la frontière canadienne, car le Canada est un pays extraordinaire», a conclu Cesar Millan.

Cesar Millan sera au Centre Bell le 2 décembre prochain et au Colisée Pepsi de Québec la veille, soit le 1er décembre.

Pour plus d’informations: www.cesarmillanlive.com

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